mardi 13 novembre 2012

« C'est curieux comme les choses ont l'air facile quand c'est toi qui les racontes. »

Je vis. Je revis.
Je ne sais pas trop ce que je fais exactement. Bientôt un an que tu es entré dans ma vie.
Jamais je n'aurais pu croire que ton prénom prendrait tant de place dans la mienne.
Tu ne croyais plus en une relation, je ne cherchais pas de relation.
Quelques mois plus tard... Tu redécouvrais cette proximité.
Nous, ensemble?! Non, c'est un fait impossible.
& puis tu n'étais pas apte à dire "Je t'aime", ni même à t'engager.
Puis les choses ont changé. Tout à changé. Mais moi, je ne voulais plus. Plus me faire avoir comme je me suis fais avoir en beauté. Alors j'ai dit non.
Puis je t'ai perdu. J'ai eu peur. Tu es parti, sans laissé d'adresse.
Je me suis retrouvée seule face à l'immensité du vide.
C'était le 23 Juillet. J'ai pleuré, je m'en suis voulue. Puis je t'ai écris. Le 27.
Je me suis ouverte, comme je ne le fais jamais. J'ai osé, je me suis lancée. Je me suis excusée.
Puis j'ai réfléchi. On est pas arrivé là comme ça, et puis après tout pourquoi pas.
On ne parle plus de se voir, on ne parle plus de s'aimer, on ne parle plus de rien.
Un vide, on s'est éloigné, et j'ai le sentiment que plus rien ne sera comme avant.
Je perds mon frère, mon bébé, un amour. Sans le savoir, tu as pris soin de moi comme jamais.
A partir de ce jour, j'ai su que c'était différent.
Puis un matin, ce samedi 29 septembre, tu m'appelles. Il n'y a qu'une seule personne qui puisse t'aider, qu'une seule qui puisse comprendre, qu'une seule qui aura vécu la même chose que toi, c'est moi. C'est une révélation, c'est une semaine ensemble.
Le début de tout, le début de ma remise en question.
Parce que oui, je réalise que je suis prête à m'engager comme je l'ai fait il y a deux ans de cela, que je dois arrêter d'avoir peur...
Et je m'attache, bêtement. Puis tu le dis "mais on se le dira qu'on s'aime".
Puis il y a le coup dur, tu ne seras pas avec moi quand nous l'avions prévu. Et puis voilà, il est parti comme ça, je me suis retrouvée face à mon téléphone, avec ton "Je t'aime" sorti de nulle part.
Et puis moi aussi, et puis moi aussi je t'aime. Et puis merde, pourquoi je ne le dirais pas?!
Et puis voilà, il est parti,  tout seul.
Ca m'a arraché le cœur, le cerveau, le ventre, peut être même les yeux de le dire, mais putain, je le pensais, et c'est la seule chose qui comptait.

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